Qui connait l'excellent film "Printemps Automne Ete et Printemps" de Kim Ki Duk ? On y voit un disciple qui pour expier et réflechir sur une faute, doit peindre puis gratter au couteau un mantra qu'il a écrit sur le sol. Ca lui prend des plombes, mais le disciple, il est vachement fort en méditation et puis il a besoin de refléchir sur ce qu'il a fait. Je me suis sentie un peu comme lui, hier soir.
A quatre pattes sur le tapis du salon (cessez de ricaner, bande de pervers), j'ai consciencieusement passé une lingette dans les interstices entre les lattes de bambou du tapis. Et les lattes elles-mêmes, j'ai dû les astiquer pour desincruster les micro morceaux de chocolat qui tentaient de s'immiscer au coeur même du bois. Voilà qui porte à la méditation. En effet, lorsqu'on est dans cette position plus qu'equivoque et qui devient inconfortable au fil du temps, à passer sa lingette, on a les mains suffisamment occupées pour faire le point dans sa petite tête.
Mais remontons un peu le courant pour voir comment on peut s'offrir dans la vie des chances d'atteindre la sagesse par la méditation. Avant donc d'entamer ma séance, j'ai passé la serpillère que l'on appelle chez nous un "balais conchita" (ballet à franges pour le tout public), et dont l'action superficielle m'a évité de me salir les genoux par la suite et m'a permis d'incruster plus profondément les miettes dans le tapis en les conglutinant. Grâce donc à cet instrument passé avec toute la fougue et la passion qu'il mérite, j'ai préparé le terrain à ma réflexion. L'étape précédente avait consisté à passer le balais, tout simplement. Je dis "tout simplement" parce que je suis modeste mais en réalité, tout était calculé et dans l'ordre cosmique des choses de la vie. Car j'aurais pu prendre l'aspirateur, mais le balais permet de repousser les miettes dans les intestices afin de favoriser une méditation plus intense. Il a fallu précedemment à tout cela que je donne de quoi faire ces miettes transcendantales ; un gâteau aux pépites de chocolat et au citron s' est très volontiers prêté au jeu. Le plus difficile a été de trouver l'artiste qui saurait minutieusement réduire les parts de gâteau en miettes qu'il répandrait généreusement sur le tapis afin ensuite de les écraser méthodiquement. Cette étape de préparation à la méditation est indispensable et doit être effectuée par une personne hautement qualifiée. Pour ma part, j'ai eu la chance d'avoir le passage dans mon salon d'une virtuose en la personne de Zoé, 16 mois. Merci Maître Zoé de m'avoir montré la voie de la sagesse. Le chemin est rude qui mène à l'harmonie suprême et à la paix intérieure.
C'est vrai que j'ai commencé par quelques jurons mais au bout d'une heure, j'étais sereine, détendue, souriante. Dans un an, mon fils aura lui aussi l'âge de devenir un grand maître et on passera peut-être chez vous, pour prendre le goûter et vous donner votre chance d'atteindre la paix suprême et de vivre en harmonie avec votre moi intime.
A quatre pattes sur le tapis du salon (cessez de ricaner, bande de pervers), j'ai consciencieusement passé une lingette dans les interstices entre les lattes de bambou du tapis. Et les lattes elles-mêmes, j'ai dû les astiquer pour desincruster les micro morceaux de chocolat qui tentaient de s'immiscer au coeur même du bois. Voilà qui porte à la méditation. En effet, lorsqu'on est dans cette position plus qu'equivoque et qui devient inconfortable au fil du temps, à passer sa lingette, on a les mains suffisamment occupées pour faire le point dans sa petite tête.
Mais remontons un peu le courant pour voir comment on peut s'offrir dans la vie des chances d'atteindre la sagesse par la méditation. Avant donc d'entamer ma séance, j'ai passé la serpillère que l'on appelle chez nous un "balais conchita" (ballet à franges pour le tout public), et dont l'action superficielle m'a évité de me salir les genoux par la suite et m'a permis d'incruster plus profondément les miettes dans le tapis en les conglutinant. Grâce donc à cet instrument passé avec toute la fougue et la passion qu'il mérite, j'ai préparé le terrain à ma réflexion. L'étape précédente avait consisté à passer le balais, tout simplement. Je dis "tout simplement" parce que je suis modeste mais en réalité, tout était calculé et dans l'ordre cosmique des choses de la vie. Car j'aurais pu prendre l'aspirateur, mais le balais permet de repousser les miettes dans les intestices afin de favoriser une méditation plus intense. Il a fallu précedemment à tout cela que je donne de quoi faire ces miettes transcendantales ; un gâteau aux pépites de chocolat et au citron s' est très volontiers prêté au jeu. Le plus difficile a été de trouver l'artiste qui saurait minutieusement réduire les parts de gâteau en miettes qu'il répandrait généreusement sur le tapis afin ensuite de les écraser méthodiquement. Cette étape de préparation à la méditation est indispensable et doit être effectuée par une personne hautement qualifiée. Pour ma part, j'ai eu la chance d'avoir le passage dans mon salon d'une virtuose en la personne de Zoé, 16 mois. Merci Maître Zoé de m'avoir montré la voie de la sagesse. Le chemin est rude qui mène à l'harmonie suprême et à la paix intérieure.
C'est vrai que j'ai commencé par quelques jurons mais au bout d'une heure, j'étais sereine, détendue, souriante. Dans un an, mon fils aura lui aussi l'âge de devenir un grand maître et on passera peut-être chez vous, pour prendre le goûter et vous donner votre chance d'atteindre la paix suprême et de vivre en harmonie avec votre moi intime.