samedi 27 octobre 2007

Le prince charmant ?

Quand on était petites, on nous racontait des tas d'histoires sur des mecs canons hyper amoureux, tendres et courageux qui viendraient nous tirer de notre banlieue pour nous emmener dans leur chateau hyper classe. Ben les filles, j'ai un scoop pour vous, accrochez-vous à vos petites culottes, ça va depoter : il existe pas. Voilà, c'est fait. Je vous l'ai dit. Faut pas m'en vouloir, c'est pas moi qui l'avais inventé au départ, ce type. Par contre, c'est bien moi qui viens de faire cette brillante découverte. Eh oui, j'étais, comme ce vieux Newton, assise sous un manguier quand un prince des plus charmants au premier abord, est venu pisser contre le susnommé arbre fruitier. Le cuistre prince ne s'étant pas excusé, j'en ai déduit qu'il n'était pas si charmant que ça. CQFD
Et surtout, que pas une ne m'objecte que si si si, il existe, mais c'est moi qu'il aime et patati et patata. Non non non les filles, ne vous illusionnez pas.
D'abord, moi, j'ai embrassé tout un tas de crapauds, espérant denicher le fameux prince. Ceux qui me connaissent le savent bien. Eh bien, pas un seul ne s'est transformé en quoi que ce soit (ok, y en a un qui a bien failli devenir un boeuf mais il a eclaté avant).
Ensuite, j'en ai bouffé du choco prince et jamais le blondinet n'est venu me chercher avec sa cape ridicule. A part des bourrelets, j'ai rien pécho.
Enfin, le hasard a mis dans ma vie un modèle du type de celui que vous m'agitiez devant le nez quelques lignes plus haut. Comme vous les filles, j'ai cru qu'il était vraiment putain de charmant celui-là. Et j'ai été charmée pendant un gros bout de temps. Je voguais sereinement sur mon petit nuage d'amour, les yeux tournés vers les cieux infinis dont chaque jour je remerciais les hôtes de m'avoir accordé ce bonheur. Et un beau jour..... non, pas un beau jour du tout..... donc : Et, pas un beau jour du tout, parce que c'était la nuit et aussi parce que c'était pas beau, j'ai compris que mon prince n'était pas si charmant. Oh le gredin ! je vous laisse le soin de remplacer "gredin" par tous les vilains noms d'oiseaux qui vous passeront par la tête, j'ai en ce domaine moi-même un vocabulaire assez fleuri mais pour le moment, comme je débute en blogaison, je préfère me censurer.
En conclusion, messieurs, si aucun d'entre vous ne peut atteindre l'ideal du prince charmant, contentez-vous de laisser trainer vos chaussettes, de ne pas passer l'aspirateur dans les coins, pour les plus "hard", de peter au lit. Ca nous suffit pour comprendre que le prince charmant n'existe pas. On n'est pas si conne quand même !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ha! Le syndrôme du prince charmant....
Quand on se rend compte qu'on est rien que des êtres humains (ben si seulement ça)tout de suite c'est plus facile.
Et c'est idem pour les princesses: de simples femmes et un point c'est marre.
Bises mon amie!