Qui n'a jamais proféré cette promesse "Promis, plus jamais, je referai plus jamais"? Qui ? je vous le demande. Je crois bien que chacun d'entre nous a un jour prononcé ces quelques mots funestes. Pour la plupart, cela date de l'enfance, remonte à des moments où notre mère après nous avoir bien grondés ou même fessés pour certains, nous demandait d'un air mi-sévère mi-apitoyé de faire ce serment, de promettre de ne pas recommencer. Tous, entre deux sanglots sincères, nous avons juré nos grands dieux de ne plus jamais faire de peine à notre maman. Et à moins d'être des pervers polymorphes nous étions tous dans ces moments-là les plus sincères du monde.
C'est en partie ainsi que nombre d'entre nous a appris l'honnêteté, la sincérité, le respect et le sacro saint principe qui a aussi sa place dans le monde laïque : ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse et patati et patata. C'est souvent la première prise de conscience du mal qu'on peut causer. Cette expérience se fait dans la douleur de voir l'autre souffrir sauf si l'on est le pervers proteiforme dont j'ai parlé plus haut (dans ce cas on devient ivre de la puissance éprouvée du mal qu'on peut répandre autour de soi). Il est notable que ce type d'individu a toutes les qualités pour faire une carrière retentissante chez Marvel ou Top Cow en tant que super méchant.
Mais revenons aux agneaux que nous étions alors... nous étions jeunes et innocents, vous vous rappelez ? (je ne te parle pas à toi, le dévoyé !) Jamais nos promesses ne furent plus sincères, notre engagement plus authentique. C'est ainsi que nous avons choisi le bon côté de la force ; car nous nous engagions auprès de notre maman et aussi du monde entier à faire le bien autour de nous pour ne plus jamais attrister qui que ce soit avec nos bêtises.
Puis nous avons recommencé, mais en cachette cette fois car la vision de notre maman peinée nous était devenue insupportable. Et c'est ainsi que le vice s'est insinué en nous, avec l'intelligence perverse qui est sa fidèle alliée. Comme c'est paradoxal ! c'est le désir de ne pas faire de mal qui nous fait basculer du côté obscur...
Baste ! Cessons d'être faussement naif et avouons-le franchement : l'attrait pour les bêtises est plus grand que celui pour le bien. L'amour du risque est plus fort que celui qu'on peut avoir pour un autre être humain, quel qu'il soit.
Beaucoup d'adultes souffrent encore de ce mal enfantin qui consiste à faire quelque chose de mal, à le cacher, à promettre sincèrement de ne plus recommencer, et à recommencer mais en le cachant encore mieux. Pas la peine de vous faire un dessin. Nous sommes tous des super méchants en puissance.
C'est en partie ainsi que nombre d'entre nous a appris l'honnêteté, la sincérité, le respect et le sacro saint principe qui a aussi sa place dans le monde laïque : ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse et patati et patata. C'est souvent la première prise de conscience du mal qu'on peut causer. Cette expérience se fait dans la douleur de voir l'autre souffrir sauf si l'on est le pervers proteiforme dont j'ai parlé plus haut (dans ce cas on devient ivre de la puissance éprouvée du mal qu'on peut répandre autour de soi). Il est notable que ce type d'individu a toutes les qualités pour faire une carrière retentissante chez Marvel ou Top Cow en tant que super méchant.
Mais revenons aux agneaux que nous étions alors... nous étions jeunes et innocents, vous vous rappelez ? (je ne te parle pas à toi, le dévoyé !) Jamais nos promesses ne furent plus sincères, notre engagement plus authentique. C'est ainsi que nous avons choisi le bon côté de la force ; car nous nous engagions auprès de notre maman et aussi du monde entier à faire le bien autour de nous pour ne plus jamais attrister qui que ce soit avec nos bêtises.
Puis nous avons recommencé, mais en cachette cette fois car la vision de notre maman peinée nous était devenue insupportable. Et c'est ainsi que le vice s'est insinué en nous, avec l'intelligence perverse qui est sa fidèle alliée. Comme c'est paradoxal ! c'est le désir de ne pas faire de mal qui nous fait basculer du côté obscur...
Baste ! Cessons d'être faussement naif et avouons-le franchement : l'attrait pour les bêtises est plus grand que celui pour le bien. L'amour du risque est plus fort que celui qu'on peut avoir pour un autre être humain, quel qu'il soit.
Beaucoup d'adultes souffrent encore de ce mal enfantin qui consiste à faire quelque chose de mal, à le cacher, à promettre sincèrement de ne plus recommencer, et à recommencer mais en le cachant encore mieux. Pas la peine de vous faire un dessin. Nous sommes tous des super méchants en puissance.
1 commentaire:
Oui ton texte et la réflexion à laquelle tu te livres sont très pertinents.Je trouve ton analyse bien fondée.
C'est difficile de grandir aussi, c'est plus facile rester un enfant qui dissimule à maman ses bêtises pour ne pas la faire souffrir...Et c'est plus facile aussi de rester la petite fille dont le papa est le plus beau et à toujours raison et sait tout faire.
Je t'écris ça, parce que je pense que c'est dur pour les garçons comme pour les filles d'avancer sur ce sacré chemin de vie... Moi la première.
On est tous des supers méchants en puissance oui, c'est sûr, sinon comment les civilisations humaines auraient-elles eu besoin de construire des règles sociales et morales?
L'honnêteté, la sincérité, la dignité, et le fait de vivre en suivant une morale que ce soit celle qu'on choisit par soi-même ou celle qu'on suit par principes (religieux par exemple) sont des voies difficiles, des "portes étroites" aurait dit Gide.
C'est ce qui fait le prix de la vie, celui de l'amitié et de l'amour, parce que dans notre capacité à être faillibles (et je m'inscris dans le lot)nous avons aussi et en même temps la capacité de croire en l'autre, la capacité du pardon et celle de la reconstruction.
Pas à tout prix peut-être, car il faut savoir aussi protéger son identité et sa liberté.
C'est un combat que les humains mènent depuis aussi longtemps que la Terre est en place et qu'ils vagabondent dessus avec leurs petits sauts de puces.
Mais je crois que ta lucidité te préserve et te rends apte à garder en toi le côté lumineux de la force mon petit padawan!
Continue et ne lâche rien.
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